Rio de Janeiro, une ville pleine de contrastes

Rio de janeiro, notre “vraie” première destination brésilienne. La ville évoque l’exotisme, la chaleur, la douceur de vivre, les fameuses plages de Copacabana et d’Ipanema, le Corcovado, le Pain de Sucre, les caïpirinhas au coucher de soleil et j’en passe… Oui, Rio de Janeiro, c’est un peu ça mais on a aussi trouvé que c’était beaucoup d’insécurité, sale, l’accueil y est moyen et en terme d’architecture, on peut passer le tour. On a donc un avis très contrasté sur cette destination qui me faisait tant rêver. Pourtant, nous avions planifié tout notre itinéraire depuis le début du tour du monde pour se retrouver ici pour le fameux carnaval (on consacrera un article entier à ce dernier). Qu’avons-nous aimé et moins aimé ? Comment visiter Rio en toute sécurité ? Voici notre retour.

Le Brésil est un pays immense. Il est très difficile et long de s’y déplacer sans prendre des vols internes. L’Argentine est tout aussi longue vas-tu me dire. Oui, mais en Argentine, les points d’intérêt ne sont jamais éloignés de plus d’un jour de bus alors qu’au Brésil, cela arrive très souvent. Nous prenons donc un vol très matinal (5h55) depuis Foz de Iguaçu et atterrissons à 8h30 à l’aéroport international de Rio. Nous sommes toujours avec Célia et Ségo (d’ailleurs, elle a eu la surprise de se retrouver au seul rang de l’avion côté fenêtre où il n’y avait pas de hublot. Sur le coup, ça ne l’a pas fait rire mais je regrette de ne pas avoir pris de photo^^) et on a tous très hâtes de découvrir cette ville mythique.

Notre auberge se trouve dans le quartier à priori plus chic et tranquille d’Ipanema. On a donc traversé toute la ville depuis l’aéroport pour y arriver. Déjà, on se rend compte de ce paysage surréaliste : la ville est lovée dans un relief géographique surprenant composé principalement de morros – des collines pointues abritant pour la plupart les favelas, coincées entre végétation luxuriante et la plage.

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Vue sur le sud de Rio depuis le Pain de Sucre

Rio de Janeiro se compose de quartiers bien distincts : Ipanema, Copacabana, les légendaires plages du sud ; Santa Teresa, le quartier bohème ; Lapa et le centro historico, celui des affaires, parmi les plus connus.

Il faut bien compter 5 jours pour pouvoir tout faire sans trop se presser. Mais même si cette ville fait rêver, c’est aussi l’une – voire la – plus dangereuse ville que nous ayons jamais visitée. Certaines règles doivent être respectés pour ne pas que ton séjour se transforme en fiasco. Si on prend les précautions nécessaires et si l’on s’y rend en période de carnaval, comme nous, Rio reste une expérience à part !

Que faire à Rio de Janeiro ?

Lage, le Jardim Botânico et le quartier de Leblon

En cette première journée à Rio, on décide d’y aller soft -vu le réveil au milieu de la nuit- et de visiter le quartier très résidentiel au nord d’Ipanema compris entre le lagoa Rodrigo de Freitas et les morros. On se rend donc en Uber (le transport le plus sûr et économique) au parque Lage. Il abrite une vieille demeure aujourd’hui Ecole des Beaux-Arts. On peut entrer dans le bâtiment gratuitement d’où on découvre une jolie petite cours qui donne sur le Corcovado. A part cela, pas grand-chose à voir dans le parc mais il donne accès au sentier de rando qui monte au Corcovado (on en reparle plus loin).

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L’Ecole des Beaux-Arts au pied du Corcovado, Parque Lage
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Ségo, Parque Lage

On quitte ensuite le parc pour se rendre à pied au Jardim Botânico. On trouve le quartier assez tranquille avec pleins de boutiques de fruits locaux. L’entrée du parc est à 15 Rs (=4€). Encore une fois, le guichetier ne fait aucun effort, ne nous parle qu’en portugais et ne nous explique pas vraiment ce qu’il y a à voir. On part donc un peu « à l’aveugle ». Il s’agit en fait d’un grand parc de 140 ha où poussent de manière un peu anarchique des milliers d’arbres et de plantes tropicales. Mais les seuls panneaux indicatifs sont en portugais et tout l’ensemble est très mal entretenu. Ceux qui connaissent le jardin botanique de Kandy au Sri Lanka seront ici très déçus. Selon nous, ne vaut pas vraiment le prix vu l’entretien du parc et le peu d’explications.

On longe ensuite le lac Rodrigo de Freitas -duquel partent les nombreux hélicoptères qui offrent des tours de la ville- jusqu’au quartier de Leblon, un autre quartier résidentiel où il n’y a pour ainsi dire rien à voir. Mais une fois arrivé sur la plage de Leblon, on peut marcher vers le nord et arriver dans le quartier d’Ipanema. On a un joli coucher de soleil avec en arrière-fond un autre morro au sud de la ville.

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Lago Rodrigo de Freitas
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Plage de Leblon

Sécurité à Ipanema : Autant le quartier d’Ipanema est assez sûr de jour, le soir, tout est fermé et une toute autre faune arpente ses rues. On a donc préféré rester à l’auberge le premier soir pour manger.

Pão de Açucar

Un incontournable de la ville auquel on s’est attaqué le deuxième jour. Avant je confondais toujours le pain de sucre et le Corcovado, en fait pour moi, c’était la même chose et le Christ Rédempteur était sur le pain de sucre. NON ! Le pain de sucre et le Corcovado sont 2 morros différents. Et le Christ Rédempteur se trouve sur le Corcovado. Depuis le Pain de Sucre on voit le Corcovado et vice-versa, enfin quand le temps est de la partie. Le Pão de Açucar (ou pain de sucre) est un pic rocheux haut de 396m. On y accède par 2 téléphériques successifs (110 Rs) – ou à pied jusqu’à la première plateforme du morro da Urca.

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Premier stop sur le Morro da Urca et le Pão de Açucar en arrière-plan

À savoir, pour n’importe quelle petite randonnée à Rio, mieux vaut se lever aux premières lueurs du jour car après 8h du matin, la chaleur et le soleil deviennent vite insupportables. Bon le problème c’est qu’avant 8h, il n’y a pas beaucoup de monde dans les rues et il n’est pas vraiment conseillé de sortir…

Du haut du Pain de Sucre, la vue est exceptionnelle sur Rio. Au sud, on aperçoit la baie de Copacabana, plein ouest, le Christ Rédempteur du Corcovado et au nord, la plage de Flamengo, le centre de la ville ainsi que l’aéroport Santos-Dumont dont les atterrissages d’avion sont spectaculaires. On a tous les 4 vraiment adoré l’endroit au point d’y passer bien 1h30 au sommet.

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Vue sur Copacabana depuis le Pão de Açucar
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Le téléphérique du Pão de Açucar

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Vue sur le nord de Rio depuis le Pain de Sucre

Le Christ Rédempteur du Corcovado

Sans aucun doute, l’autre immanquable de Rio avec le Pain de Sucre. Quoi de plus mythique que l’image de ce Christ de 38 mètres ouvrant ses bras sur toute la ville ?

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Le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro

Depuis le sommet du Corcovado à 704 m d’altitude, on a la plus belle vue de Rio. Enfin ça, c’est en théorie, car très souvent, un voile de nuage s’accroche au sommet pour ne plus en repartir. Et sur ce coup-là, on a pas été très chanceux. On a quand même attendu 1h30 au sommet que le temps se dégage en vain. Avec Flavien, on y est même retournés tous seuls, une fois les filles parties pour avoir cette superbe vue. A notre deuxième essai, on a littéralement pu en profiter pendant 3 minutes et en l’espace de quelques secondes, on s’est retrouvé dans la même configuration que la première fois. Pas de bol !

Comment se rendre au Christ ?

À la base on voulait y aller à pied via le sentier qui part de l’école des beaux-arts. On y a renoncé sur conseil des locaux qui nous ont reporté des cas fréquents d’agressions et de vols les mois précédents. On a, par la suite, rencontré des français qui l’avaient fait sans mauvaise aventure mais on est pas très joueur, on a passé notre tour.

La meilleure solution est de se rendre à l’Estrada de Ferro Corcovado d’où on prend soit un funiculaire (prix : 79 Rs) soit un mini-bus jusqu’au sommet. Le funiculaire est plus sympa que le mini-bus car il passe au travers de la forêt de Tijuca. Astuce : au départ, s’asseoir dans le sens inverse du sens de la marche, c’est de ce côté que tu auras les points de vue.

Bon, même si la vue n’était pas au top, c’est quand même hyper impressionnant de se retrouver au pied du Christ Rédempteur qui fait partie des 7 nouvelles merveilles du monde. (La 4ème à notre actif, les autres qu’on ait vues étant le Colisée de Rome, la pyramide de Chichen Itza au Mexique et le Machu Picchu au Pérou. Il reste encore Petra en Jordanie, le Taj Mahal en Inde et la Grande Muraille de Chine mais ce n’est pas pour ce voyage !)

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Le Pain de Sucre depuis le Corcovado

Le Christ a été terminé en 1931. Le Christ lui-même fait 30 m de haut et repose sur un piédestal de 8 m. Il pèse 700 tonnes ! Chacune des mains mesure 3,20 m et pèse 8 t.

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Super d’avoir partagé ça avec toi ma Seg !

Si tu peux, essaie vraiment de t’y rendre pas beau temps et quand le Christ est bien dégagé !

Santa Teresa et Lapa

Niché dans les collines du centre, Santa Teresa est le quartier des artistes. On y trouve de vieilles demeures colorées, des mosaïques sur les murs, des petites boutiques sympas. On a eu le droit à un concert gratuit d’un maître de capoeira au berimbau, l’arc musical du Brésil. L’instrument se compose d’une corde en métal tendue entre les deux extrémités d’un bâton courbé auquel est fixé un résonateur en courge. Le joueur frappe la corde avec une baguette tout en secouant un hochet en osier qui fournit le soutien rythmique. Sympathique moment mais on a bien cru ne jamais repartir de cette boutique : 20 minutes de Berimbau, c’est long !

La rue la plus intéressante est la rue Almirante le long de la ligne de tramway. En dehors de ça, on a été déçus par le quartier.

On a continué à pied jusqu’à Lapa. Bon, on est passé par 2-3 rues qui ne nous inspiraient pas trop confiance mais on ne voulait pas prendre un taxi pour si peu…

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Escadaria Selaron, Rio

Lapa est un quartier assez pauvre mais il est le centre de la vie nocturne. Même si la rua da Lapa est bordée de maisons coloniales colorées, on en profite pas vraiment car elles ne sont pas entretenues et vu le quartier, on passe notre temps à se méfier des gens autour. L’intérêt de venir ici, c’est surtout de se rendre à l’escadaria Selarón, escalier qui a été entièrement couvert de céramiques. C’est en fait un artiste chilien, Selarón, qui habitait le quartier, qui a œuvré pendant près de 20 ans à décorer l’escalier devant lequel il habitait. Le résultat est plutôt sympathique et coloré. Mais c’est noir de monde ! La patience est la meilleure des qualités ici !

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Petit moment de répit sur les marches !

Depuis Lapa, on rejoint facilement le quartier du centro. Avant, on passe devant les fameux arcos da Lapa, un aqueduc construit en 1770 qui dénote franchement avec les bâtiments autour.

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Les arcos de Lapa

Depuis les arcos en direction du centre historique, on voit une immense pyramide de béton et de verre totalement hideuse. C’est en fait la Catedral Metropolitana. A l’intérieur, 4 vitraux impressionnants et des bancs pouvant accueillir 20 000 personnes ! Le moins qu’on puisse dire… c’est que c’est atypique !

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L’intérieur de la Catedral Metropolitana

Le Centro

Le quartier est très grand et se découvre à pied. Durant la journée, il est surtout fréquenté par les employés de bureau. Le soir venu en revanche, il est désert et pas très fréquentable.

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Le fresque « Afrique » des JO 2016

On a commencé par se faire déposer en Uber au niveau du port. Il a fait peau neuve pour les JO de 2016. On bien aimé se balader le long du boulevard Olímpico pour admirer les plus grands graffitis muraux au monde, réalisés pour les JO de 2016. Ils représentent cinq visages emblématiques des cinq continents.

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L’architecture en forme de proue de bateau du Musée de Demain

Au bout du boulevard, sur la Praça Maua, on découvre le très récent Museu de Amanha, littéralement, le « musée de demain » qui est devenu le musée le plus visité du pays. Il évoque les grands enjeux de la société contemporaine et fait réfléchir à ce que pourrait être notre planète demain.

Sur la place, on voit aussi le Museu do Arte do Rio. En s’enfonçant dans le centre, on passe devant le Mosteiro de Sao Bento, un couvent fondé en 1641, puis plus loin l’Igreja Nossa Senhora de Candelaria. On arrive ensuite sur une petite place d’où on aperçoit le centro cultural Banco do Brasil, le centro cultural Paço Imperial et où on peut s’enfoncer dans ce qui sont les plus anciennes ruelles de la ville. Ces rues sont très animées mais les façades sont gâchées par le mauvais entretien et les gros câbles électriques. Ça grouille, ça vit, il fait très chaud, ça sent la friture, ça crie, ça crache… pas vraiment notre tasse de thé. On est contents de retrouver une plus grosse artère ! Ouf !

On a bien aimé le Palacio Tiradentes qui est la chambre des députés de l’Etat de Rio. La visite guidée en anglais est gratuite. On a pu assister à une session parlementaire en direct. Ici, si un parlementaire est absent, il doit amener un justificatif qui a plutôt intérêt à être valable ! On devrait peut-être s’en inspirer pour le coup !

Un des édifices que l’on a préféré dans le centre reste le Real Gabinete Portugues de Leitura : l’architecture extérieure en vieille pierre est très jolie et l’intérieur n’est autre qu’une bibliothèque digne de la Belle et la Bête ! J’ai adoré !

L’autre coin sympa du centre est la praça Floriano où on trouve de beaux bâtiments comme le Theatro municipal, le museu nacional de belas artes et la biblioteca nacional.

Copacabana et Ipanema

Ces quartiers ont l’avantage de jouir de superbes plages mondialement connues. Copacabana fait rêver, et pour cause, plus de 3km de sable fin bordé par le Pain de Sucre au nord et le fort d’Arpoador au sud. Quant à Ipanema, réputée plus chic, on y a pas trouvé de grande différence. On peut se balader jour et nuit le long des promenades ou sur la plage où l’eau est délicieusement chaude. En revanche, attention à ses affaires personnelles. Ici, on oublie le selfie à la plage sous peine de finir son séjour sans téléphone… Il va de soi aussi de ne pas se baigner en laissant des affaires de valeur sur la plage.

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Sur la plage de Copacabana
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Les caïpis, la meilleure spécialité brésilienne!

Faire du shopping à Rio

Les tongs Havaianas : le meilleur magasin est sans conteste celui d’Ipanema, rua Garcia d’Avila. 3 étages consacrés à cette marque mondialement connue ! Les tongs sont en moyenne 3 fois moins chers qu’en France.

Vêtements : Au Brésil, les femmes ont de jolis vêtements estivaux très colorés. On peut en trouver partout mais la rue Santa Clara à Copacabana concentre des boutiques au tarif raisonnable.

Maillot de bain : comme les vêtements, on en trouve partout et dans la rue Santa Clara.

Bijoux : une marque de joaillerie est omniprésente à Rio, c’est Amsterdam Sauer. Que tu sois touriste sans le sou ou fortuné, pas de différence pour les vendeurs qui n’hésitent pas à te faire essayer des bagues magnifiques de plus de 20 000€. Personnellement, j’ai adoré leur ligne qui est simple, épuré mais chic et sophistiquée à la fois. De nombreuses pierres proviennent du Brésil ou des pays voisins. C’est l’occasion de ramener un souvenir unique.

Se déplacer à Rio

Il existe des lignes de métro et des bus. Comme on était 4, on prenait systématiquement un Uber. C’était le moyen le plus économique et le plus sécuritaire d’arriver à bon port. Même une fois les filles parties, vu la dangerosité de la ville (on peut littéralement passer d’un quartier correct à une rue craignos en 30 secondes…), on a continué avec Flavien à se déplacer comme ça.

Il nous est cependant arrivé de prendre le métro qui est également sûr.

La sécurité à Rio de Janeiro

Aucune ville au monde ne nous a paru aussi dangereuse que Rio. Quelles sont les précautions à prendre ?

  • Limiter les appareils électroniques : le jour, ne pas emmener son téléphone partout. Si on ne peut pas s’en empêcher, faire TRÈS attention, regarder autour de soi et le ranger immédiatement dans un endroit fermé, pas une poche de short !
  • Toujours avoir de l’argent sur soi (mais pas trop) : si on se fait braquer et qu’on a rien à donner, on risque de fortement énerver le voleur…
  • Prendre des transports avérés : ne prendre que des taxis officiels ou des Uber.
  • À pied, ne pas sortir des zones touristiques. Ne sortir que où il y a du monde. Il ne nous est rien arrivé mais on a arrêté de compter le nombre de touristes qui se sont fait agresser ou voler quelque chose. On repense à cet argentin qui ne s’est pas seulement fait voler son téléphone mais s’est aussi fait hacker tous ses comptes… Finis les réseaux sociaux et autres e-mails… Bref, fais TRES ATTENTION !

La clé de base, c’est : s’il arrive quelque chose, ne pas résister et tout donner. C’est rageant mais la vie est plus importante et pour eux, elle n’a pas vraiment de valeur… Bref renseigne toi bien auprès des locaux avant de sortir pour éviter les mauvaises rues. On peut vraiment passer en moins de trente seconde d’un quartier chic à une favela craignos.

Bilan : il faut dire que Rio de Janeiro nous a déçu. Devoir scruter en permanence les environs, ne pas pouvoir sortir le soir, ne pas se sentir en sécurité dans certains quartiers a outre-passé le plaisir de visiter la ville. La ville en revanche est vraiment belle car elle se trouve dans un relief sublime, entre océan Atlantique et pics rocheux à la végétation dense… C’est au final une ville très contrastée.


Où dormir à Rio de Janeiro ?

Petit budget, Ipanema : Ipanema Bonita pousada & hostel : une auberge avec des dortoirs, des chambres doubles avec sdb communes. Petit dej compris, bar sur place et piscine. A 3 cuadras de la plage. En revanche, les climatisations sont très bruyantes. Mais ça reste correct niveau prix pour le quartier : environ 50€ à 2.

Budget élevé, Ipanema : Arena Ipanema hotel : un superbe hôtel 4* entre Ipa et Copa avec un petit dej immense, varié et délicieux. Le plus : la piscine et le bar sur le toit avec la vue sur l’Atlantique. Un superbe cadeau d’anniv que nous a fait Ségo. Merci encore !

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Merci Seg pour le cadeau !! Meilleur hôtel du tour du monde jusque là :p

Budget moyen, Copacabana : Hotel Americas : un hôtel propre et moderne avec piscine et bar sur le toit. 70€ la nuit pour 2. On a un peu craqué le portefeuille quand on est revenu avec Flav avant de reprendre l’avion mais on voulait un endroit sympa et la sécurité n’a pas de prix ! En plus, pleins d’options de restos juste autour. À 5 cuadras de la plage.

Dormir à Santa Teresa ? Beaucoup de gens nous avaient conseillé de dormir dans le quartier de Santa Teresa, ce qu’on a fait la veille du spectacle du carnaval de Rio mais on n’a pas du tout aimé. Même pas un supermarché proche pour acheter une bouteille d’eau, une seule rue avec quelques restos. On a largement préféré les quartiers des plages à notre grande surprise.

Où manger à Rio de Janeiro ?

Ipanema : Gula Gula, un petit resto qui sert des plats sains, un peu plus originaux qu’ailleurs et avec un menu midi (entrée/plat/dessert ou café) à 45RS. Bon et rapport qualité/prix correct pour Ipanema !

Nombreuses adresses d’Açaï dans le quartier d’Ipanema. L’açaï est cette baie violette/noire qui ressemble à une myrtille mais qui provient d’un palmier. Traditionnellement utilisée par les indigènes d’Amazonie, elle est aujourd’hui considérée un « super-aliment » anti-oxydant, bourré de vitamines. On utilise le fruit congelé qu’on mixe et on y ajoute à convenance miel, fruits frais, etc. On adore !

Copacabana : toutes nos recos se concentrent dans la rua Raimundo Corrêa qui était à une cuadra de notre hôtel.

Boulangerie : Pão e Companha Copacabana : une boulangerie divisée en une partie libre-service et une autre où l’on peut manger et se servir au buffet à payer au kilo. On a craqué sur les croissants au chocolat et le délicieux brownie pour le petit-dej. Pour le midi, quelques quiches avec salade. Bon rapport qualité-prix.

Italien : Pappa Jack Copacabana : on a partagé une énorme pizza qui était délicieuse. Environ 10€ pour 2. Terrasse extérieure.

Japonais : Haru Sushi bar. J’avais tellement envie de sushis que j’ai réussi à convaincre Flav. Et pour la deuxième fois de sa vie, il a mangé et il a aimé ! Une superbe petite adresse avec terrasse extérieure.

Centro : Brasserie Caffe Ole. Un restaurant à la déco surprenante mais aux plats travaillés et délicieux. Un peu plus cher qu’ailleurs mais c’est le prix à payer pour manger équilibré et bon !

Santa Teresa :

Cafe do Alto : idéal pour un brunch si on a une grosse faim ! Pain au seigle maison avec confitures et des spécialités du Pernambuco.

Explorer Bar : un bar à cocktail qui sert aussi des plats très corrects. Le cadre est sympa, sur la terrasse couverte.

Et pour boire une caïpirinha, rien de mieux que se balader le long des plages et d’en commander dans un petit kiosque en ayant d’un côté les embruns de l’océan et de l’autre l’agitation carioca !

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Merci les filles d’avoir partagé ces deux semaines avec nous ! Flav est inconsolable d’avoir perdu la moitié de ses femmes!

 


3 réflexions sur “Rio de Janeiro, une ville pleine de contrastes

  1. Coucou ma Steph, superbe article sur votre virée à Rio tous les quatre. J’ai adoré finir ce voyage dans cette ville et cet hôtel 😉😊😘

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