A World to Explore

La lagune Churup se trouve à 4450m d’altitude au pied de sommets enneigés.

Comment y aller ?

Pour réaliser ce trek, pas besoin de passer par une agence.

Se rendre à l’intersection des avenues Gamarra et las Americas (parallèle à l’avenue Raymondi) pour prendre le combi qui t’amènera à Pitec. Départ 7h40 tous les matins (enfin dès que le combi est plein) puis 8h40 et 9h40, compter 1h de trajet et 10NS. S’il n’est pas recommandé d’y aller seul et que tu n’as trouvé personne pour t’accompagner pas de stress. De nombreux touristes voyageant seuls prennent ce combi et l’ambiance est plutôt sympathique. Il y a toutes les chances pour que tu trouves un compagnon de marche sur le trajet.

Et pour le retour ?

Le chauffeur du combi te demandera d’être en bas pour 14h (si comme nous, tu es parti avec le premier combi) mais dans tous les cas, il attendra que tu sois de retour pour partir avec le combi plein. Pour info on est arrivé à 14h30 et même bons derniers il nous attendait.

La rando

Le combi nous lâche à Pitec, à 3800m d’altitude. De là, on voit déjà le sentier de randonnée. Avant de l’emprunter, on s’acquitte du droit d’entrée du Parc national de Huascaran. Compter 30NS pour 1 jour. Mais si, comme nous, tu comptes faire la lagune 69 le lendemain, tu auras tout intérêt à prendre le pass 3 jours à 60NS. Tu auras un jour « offert » au cas où tu compterais faire une autre excursion dans le parc.

La marche a un dénivelé d’environ 600m et ça grimpe dès le début. Pour info, après avoir monté 10 marches, j’ai eu le cœur qui s’emballait direct et me suis dit que ça allait être trèèèès long.

Dans le combi, on a sympathisé avec une allemande, Antje, et un brésilien, Jonatans. Ils ont le même rythme de marche que nous. Du coup, on entreprend la montée à 4. Il faut dire qu’on avance extrêmement lentement. J’ai l’impression d’être une mamie de 70 ans. Flavien ne parait pas galérer autant. Mon orgueil en prend un coup mais je me dis qu’il vaut mieux avancer à mon rythme.

Ceci dit, les (trop ?) nombreuses pauses nous permettent d’admirer le paysage qui, une fois de plus, est sublime. Par contre, plus on monte, plus le ciel se couvre. Pas de bol, il se met à pleuvoir après 1h30 de marche, ce qui a pour inconvénient de rendre la roche hyper glissante et c’est juste à ce moment-là que se présente devant nous la fameuse paroi rocheuse à « escalader » avec l’aide d’une corde (et d’un garde du parc qui est là en permanence). Avec ma souplesse naturelle, autant dire que ça ne m’a pas aidé.

Après avoir franchi ce cap, je pensais être au bout de mes peines mais non ! Encore 40 bonnes minutes de marche avec un autre passage « escalade » moins abrupt mais plus long. Il vaut mieux être en forme !

Puis enfin, l’arrivée à la lagune. L’eau est d’un bleu superbe et limpide. Dommage pour nous, les nuages nous ont empêché d’admirer les sommets qui entouraient la lagune. On reste un temps là-haut dans l’espoir que ça se dégage mais en vain.

Pour redescendre, un suisse qui habite dans la région depuis 30 ans nous conseille de monter encore un peu pour passer par le mirador et éviter de redescendre le mur d’escalade. On ne peut que te conseiller de faire de même ! Beaucoup moins dangereux et encore plus belle vue sur la lagune.

Puis, il faut compter 2h de pure descente mais là encore avec des rochers mouillés, prudence. Le combi nous attend en bas puis plus tard, une bonne douche chaude à l’hôtel !

Bilan : on en attendait peut-être un peu plus sur cette lagune. Mais peut-être que le mauvais temps y était pour quelque chose. A choisir, on conseillerait plutôt la laguna Paron où on a eu que des bons retours.