L’essentiel de Lima en deux jours

 

Après avoir passé 2 semaines à explorer le nord du Pérou, nous voici enfin dans la capitale. La deuxième fois pour moi, qui suis déjà venue au Pérou en 2010, et la première fois pour Flavien.

J’ai opté pour un logement dans le quartier de Miraflores, qui est le quartier moderne, des grandes entreprises, des expats aussi. Il s’agit d’un quartier sûr, depuis lequel il est facile de se déplacer.

Lima est une ville immense de plus de 8 millions d’habitants qui s’étend, du haut de ses falaises, le long de la côte Pacifique. En dehors de quelques quartiers spécifiques, la ville n’a pas beaucoup de charme. Le trafic dense apporte son lot de klaxons et de pollution. On a beau assister à ça depuis Quito, on ne s’y habitue pas. Les températures oscillent entre 16 et 25 degrés toute l’année. L’hiver (de juin à septembre), la ville se trouve en permanence dans une bruine marine: la garúa. Il ne fait ni chaud, ni froid, mais le ciel est tout le temps blanc/gris. Un peu déprimant. Le reste de l’année, il y fait relativement beau.

Les « quelques quartiers spécifiques » comme le vieux Lima, Miraflores ou encore Barranco méritent qu’on y fasse une halte. De plus, Lima est réputée pour être la nouvelle destination gastronomique mondiale. Alors hop, on y fait un petit stop de deux jours, qui selon moi, suffisent.

Le centre historique

Pour s’y rendre depuis Miraflores, on prend le « Metropolitano », un bus urbain qui circule sur des voies qui lui sont réservées. Compter 5NS pour l’achat d’une carte sur laquelle on peut charger les trajets: 2,5NS l’unité. On peut utiliser une carte à 2. Un moyen rapide et pas cher pour rejoindre le centre.

On sort ensuite à Estación Central, sur la Paseo de la República, juste devant le Palacio de Justicia, un bâtiment néoclassique un brun austère. On tombe sur un petit papi hyper sympa qui nous raconte l’histoire de cette place et du palais. Il nous apprend d’ailleurs qu’il s’agit d’une copie du palais de Bruxelles mais sans la coupole car celle-ci aurait coûté à elle-seule le prix du reste du bâtiment. On se dit que les limeños sont peut-être plus sympas que dans les villes du nord. Ca nous donne un bon premier ressenti. Sur la même place, également quelques musées d’art où nous ne nous sommes pas attardés.

Plaza San Martin
Plaza San Martin

Puis, nous arrivons sur la Plaza San Martín plus au nord, qui présente une belle unité avec des édifices blancs et une fontaine au centre. Nous prenons ensuite la calle Jirón de la Union, rue piétonne commerçante avec quelques bâtiments sympas dont l’église de la Merced. En continuant plus au nord, on arrive sur la Plaza Mayor (et non pas Plaza de Armas). Quelle belle place ! Grande, colorée aux superbes édifices coloniaux. Je l’avais adorée en 2010 sous la garúa, elle est encore mieux en 2018 sous le soleil ! Autour de la Plaza, la cathédrale, le palacio de gobierno où on a assisté à la relève de la garde en fanfare, la municipalidad.

Bâtiment dans la Calle de la Union
Bâtiment art déco dans la Calle de la Union
Plaza Mayor de Lima
Plaza Mayor de Lima
Relève de la garde devant le palacio del Gobierno
Relève de la garde devant le palacio del Gobierno
Plaza Mayor
Plaza Mayor avec vue sur le cerro San Cristobal

Dans les quelques rues autour de la plaza, nous avons visité le Convento Santo Domingo  (entrée 10NS) où l’on peut monter au sommet du clocher d’où l’on peut admirer une belle vue de Lima. Nous conseillons aussi le Museo del Banco Central de Reserva del Peru (gratuit) qui expose une collection de céramiques des civilisations pré-incas, de bijoux en argent et en or. On a bien aimé, car cela permet d’avoir une vision chronologique et géographique de toutes les civilisations. Il faut dire qu’il y en a eu tellement, que des rappels de ce genre font du bien !

 

Le cerro San Cristobal est une colline proche du centre qui permet de jouir d’une belle vue sur la ville. MAIS l’accès était fermé quand on y était ET, si tu t’y rends, vas-y en taxi car l’environnement n’est pas très safe.

En 2010, j’avais également eu l’occasion de visiter le musée de l’Inquisition, qui était cette fois fermé. Il explique comment les colons ont forcé les différentes populations à se convertir au catholicisme. Il faut dire que ça n’a pas été jojo! Le musée a reconstitué une salle de torture comme à l’époque. Intéressant si on a le temps et gratuit avec visite guidée !

Musée Larco

Ce musée se trouve dans le quartier de Pueblo Libre. Aucun transport en commun pratique pour y aller. On prend donc le taxi depuis Miraflores (20NS).

Il s’agit d’une collection privée présentant tous les objets des différentes civilisations précolombiennes. Je ne suis pas fan de musée. Mais celui-là est pour moi incontournable. Depuis les céramiques, dont la plupart sont dans un état impeccable, aux tissages, aux sacrifices humains, aux métaux, jusqu’à la salle des ornements, en or ou argent incrustés de pierres semi-précieuses, les collections sont d’une grande richesse.

Entrée du Musée Larco
Entrée du Musée Larco

 

Egalement une salle avec la collection d’art érotique… Force est de constater qu’on a rien inventé !

Céramiques érotiques
Quelques céramiques érotiques

Barranco

Depuis le musée on reprend un taxi jusqu’à Barranco (à 15NS, un peu mieux négocié). Le quartier se trouve au sud de la ville, après Miraflores. Le passé intellectuel du quartier nous laisse apprécier quelques belles demeures, dont beaucoup sont malheureusement à l’abandon. Aujourd’hui il s’agit du quartier bobo-chicos.

Ne pas s’attendre à quelque chose de dingue. Le quartier est tout petit, on y fait vite le tour. J’y avais dormi en 2010 et j’avais gardé l’image d’un quartier tranquille et charmant. Ne manque pas el puente de Suspiros, la promenade la plus romantique de Lima. Un pont surplombant une ruelle qui donne vers le Pacifique.

Fresque murale dans le quartier de Barranco
Fresque murale dans le quartier de Barranco

 

Depuis Barranco, on peut se balader le long du Pacifique jusqu’à Miraflores en 1h de marche tranquille.

Miraflores

Parque del Amor à Miraflores
Parque del Amor à Miraflores

Le quartier des classes aisées, vivant et commercial, qui propose une belle offre d’hôtels et de restaurants. Il jouxte celui de San Isidro, qui est très tranquille et résidentiel.

Il n’y a pas grand chose à y faire à part shopping/resto/dodo mais il est agréable. On peut s’y balader le long du Pacifique.

C’est également ici que se trouvent de nombreux nouveaux restaurants gastronomiques à la mode.

 

 

 


Où dormir à Lima ?

Comme expliqué plus haut, on a dormi à la limite de Miraflores/San Isidro. Résidentiel, sûr, agréable, et qui donne un accès facile au centre grâce au Metropolitano.

On a dormi à Casa Wasi. C’était propre, pas trop cher (40€ les 2 nuits) mais un peu isolé et éloigné des sites touristiques ou du métropolitano. Petit dej frugal.

Où manger à Lima ?

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On a testé le mercado central. Menus à 10NS avec ceviche en entrée et un bon choix de plat plus varié que dans les autres villes.

Vers Miraflores/San Isidro

Le meilleur Lomo Saltado de Lima
Le meilleur Lomo Saltado de Lima

A côté de notre hôtel se trouvait le restaurant Bisanti dont le lomo saltado a été élu meilleur lomo saltado de Lima. Le lomo saltado est un plat péruvien à base de boeuf sauté au wok et flambé au pisco accompagné de frites et de riz. Verdict : un vrai délice ! Ah, ça fait longtemps qu’on avait plus mangé comme ça. C’est un peu cher: plats entre 25 et 40NS mais mon dieu que c’est bon. On y retourne le soir d’après.

Il est vrai qu’on aura mieux mangé à Lima qu’ailleurs mais les prix sont aussi plus chers. Dans le reste du pays, la nourriture est correcte, mais pas très variée.

 

 


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